Published in France - Political debates and analysis - 04 Mar 2016 09:33 - 7
Alors même que nous travaillons sur tout un escadron d'articles, les uns demandés (Ou subtilement suggérés) par les lecteurs, les autres étant la suite nécessaire et logique de notre travail d'opposition, force est de reconnaître que le journal de l'Estafette Rouge est l'objet d'intérêts de la part d'une opinion publique diversifiée.
Cela ne manque pas de brosser notre ego démesuré dans le bon sens du poil, bien évidemment.
Mais cependant, une question nous taraude depuis le début même du journal. Cette question, c'est : «Que faire ?»
On ne pourrait répondre à cette problématique sans la définir. Et, par Que faire, nous nous demandons en fait Que faire dans notre politique d'opposition, quelles sont les politiques que les collectivistes devraient adopter.
À terme, nous avons besoin de définir au mieux notre mouvement :
Face au "Dirigisme Démocratique" eFrançais, qui est l’attribut central du "Parti de la France" et auquel nous donnerons le nom très significatif de "Carapichisme", quelle ligne de conduite devrions-nous donc nous imposer ?
Avant tout, le dirigisme démocratique, que nous avons plusieurs fois cité jusqu'alors, mérite bien définition. Le dirigisme démocratique, ou "Carapichisme", du nom de son fondateur et actuel dirigeant, consiste en une nouvelle mouture de la démocratie indirecte.
La visée officielle de ce mouvement est la recherche de la concorde nationale. Avec une politique mettant en valeur les soi-disants bienfait d'une union laire à travers une eFrance à parti unique et de la suppression de l'opposition, le carapichisme se révèle un libéral-autoritarisme.
Le parti de la France, Libéral-Autoritariste ? Mais pourquoi donc ? Et qu'est-ce ?
Autoritarisme, car le gouvernement profite des balbutiements de l'eFrance pour s'arroger une centralisation grandissante des pouvoirs. Parti unique et suppression de l'opposition donc, mais aussi conservation des mêmes élites de la haute administration eFrançaise au pouvoir. Le phagocytage des appareils et organes ayant originellement pour fonction de servir comme leviers du pouvoir laire, (Tels que les journaux, les conseils ouvriers, syndicats) est également à craindre, car rendue aisée par leur manque de maturité actuelle.
Libérale, car soutenant le libéralisme exploitant, aliénant le travailleur. Par exemple, les programmes sociaux actuels, s'ils paraissent nécessairement socialistes, agissent en fait d'une façon parfaitement inscrite dans le procès de circulation libéral.
On notera de fait l'instauration d'un clientélisme entre l'état bourgeois et le citoyen prolétaire (Note : Nous définirons ici par le terme de "bourgeois" les producteurs eFrançais ayant au moins un employé; le terme de Koulak en serait par conséquent un proche synonyme).
Pour démontrer cela, étudions donc sérieusement le projet "biscoto" : aussi louable qu'il soit (Et il l'est : La politique sociale du gouvernement actuel est plus que respectable), il sert, inconsciemment, la production de biens pour l'état bourgeois, qui se mue rapidement en production dans l'intérêt du bourgeois producteur lui-même.
Le projet "biscoto" fait effectivement l'encouragement de ce que l'on appelle la consommation individuelle. La consommation individuelle consiste dans le renouvellement de l'homme-outil prolétaire. Mais, avec la consommation individuelle, ce n'est pas seulement une matière précieuse du capital qui est reproduite, c'est aussi le capitalisme dans sa forme.
En effet, en se reproduisant en tant qu'instrument du capital, le travailleur consume ses moyens de subsistance et se voit ainsi forcé de vendre de nouveau sa puissance de travail. Autrement dit, il se reproduit en tant qu'ouvrier (Et donc en tant qu'outil), se maintenant de lui-même dans sa position initiale vis-à-vis du propriétaire des moyens de production (Et donc dans notre cas présent de l'état en son ensemble). Ainsi, l'état, devenu outil bourgeois, sert en conséquent les ambitions de la cle dominante; état de fait que le carapichisme, de part son autoritarisme, cherche à cristalliser définitivement.
Le projet "biscoto" se retrouve donc dans cette logique économique, malgré son caractère socialiste.
Pour ceux qui n'ont pas suivi, retenez juste que, humainement parlant, le libéral-autoritarisme, c'est du caca.
En conséquence de cet état de fait, Que faire ?
Tout d'abord, nous devons continuer notre politique d'opposition, par tout les moyens légaux. Le mouvement collectiviste patriote et plus généralement celui de l'opposition étant un mouvement clandestin (Car n'étant officialisé au regard de l'état ni à travers un parti, ni à travers une milice), n'importe qui peut militer en son nom. Pour l'instant, créons de nouveaux journaux d'opposition, publions des articles faisant l'analyse de notre gouvernement actuel, et trouvons des solutions agissant en contre-pouvoirs, rétablissant la souveraineté laire contre le dirigisme démocratique.
Nous devons préparer le terrain au réformisme révolutionnaire, ainsi qu'à un dialogue diplomatique avec les autorités : Carapicho étant un CP sympa et investit, il faut lui donner les honneurs qu'il mérite. Sachons, intelligemment, porter nos revendications aux oreilles des politiques.
Le mot d'ordre du moment ?
«Réformons notre démocratie !»
Par L.F.Offenbach
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VincibabeComments (7)
Gros bordel cet éditeur de texte
Sympa mais effectivement, un peu de mise en page serait la bienvenue (ne le prends pas mal hein, c'est vrai que l'éditeur n'est pas super ici ; en outre, je suis moi-même peu versé dans cet art !)
Sinon sur le fond, c'était intéressant
Yop, si tu veux une bannière pour ton journal, je peux m'en occuper.
J'ai bien aimé l'article (voté et je suis déjà abonné). Je suis particulièrement d'accord avec le début de ton article. Il y a une vraie volonté de maintenir une unité au sein de la France. On aime ou pas, mais c'est indéniable.
Après, je ne suis plus du tout d'accord et pourtant, je suis le premier à l'ouvrir sur ce genre de sujet , le gouvernement est accessible à toute bonne volonté (c'en est presque choquant). De ce côté là, c'est irréprochable. A voir si les gouvernements vont tourner par la suite, mais pour l'instant, je ne vois pas de raisons de crier au loup.
Le projet Biscotto, de la même façon est difficilement attaquable. Peu contraignant, il faut bien avouer qu'il est très pratique et imbattable.
Si j'avais des critiques à faire, elles ne porteraient pas sur ces sujets.
Mais c'est bien pour cela que je reste très modéré dans mes propos; lorsque je parle de biscotto, je précise bien qu'il est par essence louable.
Ah c'est carrément mieux ainsi !! Bravo à l'auteur
Le Carapichisme !!!! J'adore !!!
Sinon très sympa l'article, j'attends avec impatience vos idées afin de pouvoir rebondir dessus mais saches que comme l'indique sagobar, toutes les bonnes volontés sont libre d'accèder à la partie gouvernemental à un poste plus ou moins important . Le fait d'être une communauté soudée est mon fil rouge et non élitiste comme tu sembles vouloir le penser, sinon je créerais des projets pour noyer d'armes et de nourritures nos 4 ou 5 tanks et je me ficherai du citoyen lambda qui n'a pas son TG augmenté .
A côté de celà, si un courant d'opposition venait à se créerait, je serais ravi de voir leur idée et pourquoi pas les adapter à ma politique qui actuellement certes semblent autoritaires, mais la raison est peut être plus simple que tu ne le penses, il ne s'agit pas ici d'un autoritarisme sans écoute ni demande d'avis, mais bien d'un autoritarisme d'urgence et d'obligation.
J'ai été élu, je suis donc celui qui doit décider, et je pense que bon nombre de joueur ne cherche pas à savoir toutes les réflexions qu'il peut y avoir eu avant qu'une décision ait été prise et pourtant je peux vous assurer qu'on débat pas mal avant de lancer un projet, un plan d'attaque ou autre et chaque personne qui souhaite participer à ces débats sera la bienvenue au gouvernement ou au congrès s'il est active et motivée pour apprendre .