انتشار شده در France - تعاملات اجتماعی و سرگرمی - 28 Aug 2024 14:10 - 2
La rédaction présente ses plus plates excuses à ses honorables lecteurs pour l'attente interminable du troisième volet de cette palpitante saga et les remercie pour leur patience. La rédaction espère vainement que les mises à jour et nouveaux événements implémentés auront éclipsé ce délai ...
- "Une raclette ? À quelle heure ?", répondit Carapicho en tentant de détendre l'atmosphère. "Cela dit, je suppose que ce n'est pas seulement pour partager un repas que vous avez rouvert cette boutique, Tangor."
Tangor éclata de rire, un rire un peu forcé, comme s'il tentait de masquer une certaine nervosité.
"Toujours aussi perspicace, Monsieur le Président. Non, ce n'est pas juste pour la raclette... même si elle est très bonne, vous savez." Il jeta un coup d'œil vers l'intérieur de la boutique. "Il y a beaucoup à discuter."
Le soir venu, Carapicho restait planté devant la bâtisse, les bras croisés, observant furtivement par la fenêtre Tangor avec un mélange de curiosité et de perplexité. Il se demandait ce que l'ancien magnat avait bien pu mijoter pour réapparaître ainsi, sans crier gare, dans un quartier désormais aussi reculé. Décidé, il franchit enfin le seuil pour être accueilli par l'odeur familière du cuir et du papier vieilli.
- " Tangor, je ne savais pas que vous aviez des talents de cuisinier", plaisanta-t-il, tout en scrutant les alentours avec l'air de quelqu'un qui cherche à percer un mystère. Ou à évaluer ses options de sortie, selon la tournure de la soirée.
- "Oh, je me débrouille. Après tout, un homme d'affaires se doit de savoir tout faire, non ? Même de la raclette, répondit Tangor avec un clin d'œil malicieux. Le plus dur, c'est de trouver les patates. Vous saviez qu'elles venaient aussi d'Ukraine ?"
L'intérieur de l'échoppe, visiblement fort poussiéreux quelques heures encore auparavant, était à l'image de son propriétaire. Une sorte d'ordre chaotique y régnait. Un vieux fauteuil en cuir trônait au centre de la pièce. Des étagères ployant sous des dossiers finement reliés côtoyaient du matériel informatique obsolètes et des téléphones à cadran, vestiges d'une époque animée mais révolue. Carapicho suivit Tangor dans l'arrière-salle, jetant ça et là des regards intrigués aux documents éparpillés, comme autant de témoignages de confiances accordées.
- "Je vois que tu vous n'avez rien laissé au hasard pour votre grand retour. Tout ce bric-à-brac, c’est pour faire de l’ombre à Succo à Bercy ou juste pour votre petit plaisir personnel ?" lança Carapicho, mi-amusé, mi-sérieux.
- "Disons que j’aime être prêt à toute éventualité. On ne sait jamais de quoi demain sera fait, surtout dans notre beau pays. Savoir qui peut vous aider est très utile. Mais trêve de bavardages, installez-vous, nous allons nous réchauffer le cœur et l’estomac. Le travail viendra après".
Les deux hommes prirent place autour d’une somptueuse table en bois, sur laquelle Tangor avait déjà disposé un appareil à raclette d’un autre temps, article ouvragé à la sécurité douteuse, des iettes de fine facture au liseré d'or, des verres à pied et à digestif. Un parfum réconfortant de fromage fondu se mit à embaumer l’air, tandis que Tangor versait un vin blanc sec dans les verres.
- "Alors, qu’est-ce qui vous amène vraiment ici, Carapicho ? Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un président en exercice se balader dans un quartier aussi… pittoresque", dit Tangor, les yeux fixés sur le visage de son invité, essayant de déchiffrer les pensées de l’homme d’État.
Carapicho prit une gorgée de Bourgogne avant de répondre, ses yeux perdus dans les flammes vacillantes de la cheminée qui tamisaient la pièce.
- "Disons que je cherchais des réponses, Tangor. Ou l'inspiration. La motivation. Mais je ne pensais pas les trouver ici. Et vous ?", relança-t-il, curieux.
Tangor esquissa un sourire mystérieux avant de répondre.
- "Ce que je cherche ? À redonner du sens à tout ce bazar. À rallumer une étincelle dans ce pays qui a perdu son feu sacré. Et qui sait, peut-être, à faire de fortune dans cette entreprise. Mais chaque chose en son temps. Mangeons d'abord, Carapicho. La France peut bien attendre encore un peu, non ?"
Carapicho s’installa plus confortablement dans la vieille boutique de Tangor, l’esprit en ébullition. Cela faisait des années qu'il n'avait pas partagé un repas aussi convivial. Pourtant, l'apparition soudaine de Tangor ravivait en lui des souvenirs mêlés de nostalgie et de méfiance. Tangor n'était pas le genre d'homme à réapparaître sans raison après des années de silence.
La poussière, bien que dissipée, semblait flotter dans l'air, ajoutant une étrange atmosphère à la scène.
- "Tangor", reprit Carapicho, "je pensais que vous aviez disparu pour de bon après la fermeture de CERBERUS. Qu'est-ce qui vous a fait revenir maintenant ? Et pourquoi ici, dans ce quartier que le temps semble avoir oublié ?"
Tangor se servit un verre d'eau, qu'il but d'une traite avant de répondre.
- "Disons que certaines affaires ne sont jamais vraiment closes, Carapicho. Le pé sait vous rappeler au présent. On ne s'écarte jamais vraiment de la réalité. Il y a des choses que vous devez savoir, des choses que nous avons laissées en suspens. CERBERUS n'a jamais vraiment cessé ses activités... Nous avons juste opéré sous d'autres radars."
Le président se tendit, sentant que les révélations à venir seraient lourdes de conséquences.
- "Continuez, Tangor. Je vous écoute."
Tangor posa son verre sur la table et se carra profondément dans son siège.
- "Vous avez entendu parler de la 'Directive Oméga' ?"
Carapicho sentit son cœur se serrer. La Directive Oméga était une légende urbaine dans les cercles de pouvoir, un plan de contingence ultime que seuls quelques initiés connaissaient.
- "Naturellement", répliqua-t-il en politicien aguerri, rompu au bluff et autres manigances.
Tangor hocha la tête.
- "Je suis heureux de l'entendre. Vous savez ce que cela implique. Pour vous, pour votre fonction. Nous n'avons pas ménagé nos efforts pour rendre cette Directive difficile à croire. Nous y sommes pourtant parvenus. Beaucoup le pensent, mais ce n'est pas le cas. Et si je suis revenu, c'est parce que l'Oméga a été activée. Nous devons agir, et vite."
Le silence qui s'ensuivit était lourd, seulement brisé par la souffrance de l'appareil à raclette. Carapicho savait que ce jour marquerait un tournant, et que le futur du pays, peut-être du monde, reposait désormais sur leurs épaules.
- "Une raclette ? À quelle heure ?", répondit Carapicho en tentant de détendre l'atmosphère. "Cela dit, je suppose que ce n'est pas seulement pour partager un repas que vous avez rouvert cette boutique, Tangor."
Tangor éclata de rire, un rire un peu forcé, comme s'il tentait de masquer une certaine nervosité.
"Toujours aussi perspicace, Monsieur le Président. Non, ce n'est pas juste pour la raclette... même si elle est très bonne, vous savez." Il jeta un coup d'œil vers l'intérieur de la boutique. "Il y a beaucoup à discuter."
Le soir venu, Carapicho restait planté devant la bâtisse, les bras croisés, observant furtivement par la fenêtre Tangor avec un mélange de curiosité et de perplexité. Il se demandait ce que l'ancien magnat avait bien pu mijoter pour réapparaître ainsi, sans crier gare, dans un quartier désormais aussi reculé. Décidé, il franchit enfin le seuil pour être accueilli par l'odeur familière du cuir et du papier vieilli.
- " Tangor, je ne savais pas que vous aviez des talents de cuisinier", plaisanta-t-il, tout en scrutant les alentours avec l'air de quelqu'un qui cherche à percer un mystère. Ou à évaluer ses options de sortie, selon la tournure de la soirée.
- "Oh, je me débrouille. Après tout, un homme d'affaires se doit de savoir tout faire, non ? Même de la raclette, répondit Tangor avec un clin d'œil malicieux. Le plus dur, c'est de trouver les patates. Vous saviez qu'elles venaient aussi d'Ukraine ?"
L'intérieur de l'échoppe, visiblement fort poussiéreux quelques heures encore auparavant, était à l'image de son propriétaire. Une sorte d'ordre chaotique y régnait. Un vieux fauteuil en cuir trônait au centre de la pièce. Des étagères ployant sous des dossiers finement reliés côtoyaient du matériel informatique obsolètes et des téléphones à cadran, vestiges d'une époque animée mais révolue. Carapicho suivit Tangor dans l'arrière-salle, jetant ça et là des regards intrigués aux documents éparpillés, comme autant de témoignages de confiances accordées.
- "Je vois que tu vous n'avez rien laissé au hasard pour votre grand retour. Tout ce bric-à-brac, c’est pour faire de l’ombre à Succo à Bercy ou juste pour votre petit plaisir personnel ?" lança Carapicho, mi-amusé, mi-sérieux.
- "Disons que j’aime être prêt à toute éventualité. On ne sait jamais de quoi demain sera fait, surtout dans notre beau pays. Savoir qui peut vous aider est très utile. Mais trêve de bavardages, installez-vous, nous allons nous réchauffer le cœur et l’estomac. Le travail viendra après".
Les deux hommes prirent place autour d’une somptueuse table en bois, sur laquelle Tangor avait déjà disposé un appareil à raclette d’un autre temps, article ouvragé à la sécurité douteuse, des iettes de fine facture au liseré d'or, des verres à pied et à digestif. Un parfum réconfortant de fromage fondu se mit à embaumer l’air, tandis que Tangor versait un vin blanc sec dans les verres.
- "Alors, qu’est-ce qui vous amène vraiment ici, Carapicho ? Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un président en exercice se balader dans un quartier aussi… pittoresque", dit Tangor, les yeux fixés sur le visage de son invité, essayant de déchiffrer les pensées de l’homme d’État.
Carapicho prit une gorgée de Bourgogne avant de répondre, ses yeux perdus dans les flammes vacillantes de la cheminée qui tamisaient la pièce.
- "Disons que je cherchais des réponses, Tangor. Ou l'inspiration. La motivation. Mais je ne pensais pas les trouver ici. Et vous ?", relança-t-il, curieux.
Tangor esquissa un sourire mystérieux avant de répondre.
- "Ce que je cherche ? À redonner du sens à tout ce bazar. À rallumer une étincelle dans ce pays qui a perdu son feu sacré. Et qui sait, peut-être, à faire de fortune dans cette entreprise. Mais chaque chose en son temps. Mangeons d'abord, Carapicho. La France peut bien attendre encore un peu, non ?"
Carapicho s’installa plus confortablement dans la vieille boutique de Tangor, l’esprit en ébullition. Cela faisait des années qu'il n'avait pas partagé un repas aussi convivial. Pourtant, l'apparition soudaine de Tangor ravivait en lui des souvenirs mêlés de nostalgie et de méfiance. Tangor n'était pas le genre d'homme à réapparaître sans raison après des années de silence.
La poussière, bien que dissipée, semblait flotter dans l'air, ajoutant une étrange atmosphère à la scène.
- "Tangor", reprit Carapicho, "je pensais que vous aviez disparu pour de bon après la fermeture de CERBERUS. Qu'est-ce qui vous a fait revenir maintenant ? Et pourquoi ici, dans ce quartier que le temps semble avoir oublié ?"
Tangor se servit un verre d'eau, qu'il but d'une traite avant de répondre.
- "Disons que certaines affaires ne sont jamais vraiment closes, Carapicho. Le pé sait vous rappeler au présent. On ne s'écarte jamais vraiment de la réalité. Il y a des choses que vous devez savoir, des choses que nous avons laissées en suspens. CERBERUS n'a jamais vraiment cessé ses activités... Nous avons juste opéré sous d'autres radars."
Le président se tendit, sentant que les révélations à venir seraient lourdes de conséquences.
- "Continuez, Tangor. Je vous écoute."
Tangor posa son verre sur la table et se carra profondément dans son siège.
- "Vous avez entendu parler de la 'Directive Oméga' ?"
Carapicho sentit son cœur se serrer. La Directive Oméga était une légende urbaine dans les cercles de pouvoir, un plan de contingence ultime que seuls quelques initiés connaissaient.
- "Naturellement", répliqua-t-il en politicien aguerri, rompu au bluff et autres manigances.
Tangor hocha la tête.
- "Je suis heureux de l'entendre. Vous savez ce que cela implique. Pour vous, pour votre fonction. Nous n'avons pas ménagé nos efforts pour rendre cette Directive difficile à croire. Nous y sommes pourtant parvenus. Beaucoup le pensent, mais ce n'est pas le cas. Et si je suis revenu, c'est parce que l'Oméga a été activée. Nous devons agir, et vite."
Le silence qui s'ensuivit était lourd, seulement brisé par la souffrance de l'appareil à raclette. Carapicho savait que ce jour marquerait un tournant, et que le futur du pays, peut-être du monde, reposait désormais sur leurs épaules.
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