Objavljen v France - Družbeni stiki in zabava - 05 Feb 2023 13:43 - 0
La rédaction présente ses plates excuses à ses lecteurs pour la suppression inopinée de l'article précédemment paru, et par ailleurs mieux rédigé, alors que l'auteur en cause voulait simplement ajouter à l'en-tête. La rédaction précise que l'éditeur utilisé date au mieux de la conception de Succo, ce qui vous laisse imaginer l'état du matériel, tout à fait hors de garantie, pour ne pas dire hors d'usage. Cependant, l'équipe souhaite indiquer qu'une prière laïque a été récitée, dans l'espoir que le support intercède en notre faveur ...
Tangor soupesa le combiné, prit une lente inspiration et pressa résolument la touche appel.
Une voix le retentit au bout de plusieurs longues sonneries.
- Michel …
- Bonjour Michel ! C’est un plaisir de …
- Qui est à l’appareil ?, coupa-t-il. Je vous préviens, j’ai déjà changé mes fenêtres et j’ai suivi la formation Questions pour un
pigeon grâce à mes droits CPF !
- Eh bien j’en suis ravi pour toi, mais je ne pipe pas un mot à ce que tu me racontes. C’est Tangor, tu te souviens, ton ancien directeur
adoré ?
A en croire le juron sonore qui siffla au bout du fil, l’ancien subordonné n’avait rien oublié de cette époque.
- Ahem, oui, Tangor, tout à fait … Je t’espérais … Enfin je te croyais retraité !
- Eh non, que veux-tu, quand on a ça dans le sang, on mélange plaisir et plaisir, tu vois le topo, poursuivit le narrateur sur la très lourde
lancée. Alors, que deviens-tu, comment vas-tu ?
- Oh, ça ne va pas fort en ce moment, ma pauvre mère vientde perdre son vieux chat, et moi je viens de perdre ma femme, une belle
saloperie …
- Et vous avez pensé à vérifier dans le placard ? Parce qu’une fois, j’avais égaré mes dents en or, et en fait c’est ma fille qui …
- De quoi le placard ?!, s’étrangla Michel.
- Rien, rien, oublie, c’était une réaction de surprise de ma part, t’entendre parler ainsi de ta femme, belle on le savait tous, mais
saloperie, t’y vas quand même un peu fort …
La tonalité résonna brusquement.
Tiens, la ligne a coupé, se dit Tangor. Décidément, la guerre et les communications, c’est toujours le même cirque …
Il n’allait pas se laisser abattre. Au cours de sa carrière de businessman, il avait tissé des liens qui ne demandaient qu’à être
réchauffés, pour réindustrialiser le pays et faire face.
Mais cela devrait attendre. Il devait d’abord acheter des patates et de la charcuterie, avec un bon vin blanc.
On ne reçoit pas tous les jours le Président de la République française, bon Dieu.
Tangor soupesa le combiné, prit une lente inspiration et pressa résolument la touche appel.
Une voix le retentit au bout de plusieurs longues sonneries.
- Michel …
- Bonjour Michel ! C’est un plaisir de …
- Qui est à l’appareil ?, coupa-t-il. Je vous préviens, j’ai déjà changé mes fenêtres et j’ai suivi la formation Questions pour un
pigeon grâce à mes droits CPF !
- Eh bien j’en suis ravi pour toi, mais je ne pipe pas un mot à ce que tu me racontes. C’est Tangor, tu te souviens, ton ancien directeur
adoré ?
A en croire le juron sonore qui siffla au bout du fil, l’ancien subordonné n’avait rien oublié de cette époque.
- Ahem, oui, Tangor, tout à fait … Je t’espérais … Enfin je te croyais retraité !
- Eh non, que veux-tu, quand on a ça dans le sang, on mélange plaisir et plaisir, tu vois le topo, poursuivit le narrateur sur la très lourde
lancée. Alors, que deviens-tu, comment vas-tu ?
- Oh, ça ne va pas fort en ce moment, ma pauvre mère vientde perdre son vieux chat, et moi je viens de perdre ma femme, une belle
saloperie …
- Et vous avez pensé à vérifier dans le placard ? Parce qu’une fois, j’avais égaré mes dents en or, et en fait c’est ma fille qui …
- De quoi le placard ?!, s’étrangla Michel.
- Rien, rien, oublie, c’était une réaction de surprise de ma part, t’entendre parler ainsi de ta femme, belle on le savait tous, mais
saloperie, t’y vas quand même un peu fort …
La tonalité résonna brusquement.
Tiens, la ligne a coupé, se dit Tangor. Décidément, la guerre et les communications, c’est toujours le même cirque …
Il n’allait pas se laisser abattre. Au cours de sa carrière de businessman, il avait tissé des liens qui ne demandaient qu’à être
réchauffés, pour réindustrialiser le pays et faire face.
Mais cela devrait attendre. Il devait d’abord acheter des patates et de la charcuterie, avec un bon vin blanc.
On ne reçoit pas tous les jours le Président de la République française, bon Dieu.
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